Cette année marque le 25e anniversaire de la collaboration entre la marque et le skateur international Geoff Rowley.
Lire plusHugo Westrelin
Son talent naturel, associé à son attitude décontractée et au soutien d'une bande soudée de skateurs locaux, lui promet un avenir radieux.
October 16, 2024
- Skate
- Athletes
Hugo Westrelin est natif de Biarritz, une ville du sud-ouest de la France. Historiquement célèbre pour le surf, Biarritz a, au fil des ans, émergé de l’ombre pour devenir le cœur du skate français, grâce au Wall Street Skateshop, Sam Partaix, et la nouvelle vague de jeunes talents, dont Hugo. L'énergie débordante de Hugo, alliée à sa joie de vivre, lui permet de consacrer ses journées au surf, au golf et au tournage de films. Sa technique, à la fois naturelle et raffinée, reflète des années d'expérience qui vont bien au-delà de son âge. Son talent naturel, associé à son attitude décontractée et au soutien d'une bande soudée de skateurs locaux, lui promet un avenir radieux. Maintenant qu'il passe de l'équipe de France aux grandes ligues de l'équipe de l'UE, il n'y a pas de meilleur moment pour appeler Hugo et prendre de ses nouvelles. Alors, Hugo !
Parle-nous un peu de toi et ton passé.
Je m’appelle Hugo Westrelin et j’ai 21 ans. Je suis né près de Paris le 15 octobre 2002, mais je vis à Biarritz depuis l'âge d'un an. J'ai fait toute ma scolarité ici jusqu'à mon diplôme de lycée, et c'est ici que j'ai rencontré tous mes amis.
Où es-tu actuellement ?
Cet été, j’ai alterné entre Paris et Biarritz, c’était super. Je vis à Biarritz avec ma mère, mais depuis trois ans, je fais des allers-retours à Paris pour le travail. J’adore passer du temps dans ces deux villes.
Peux-tu nous raconter ton parcours dans le monde du skateboard ?
Tout a commencé grâce à mon ex-beau-père, qui était un très bon skateur à l'époque. Quand j'avais deux ans, lui et ma mère m'ont offert ma première planche, avec laquelle j'ai appris à marcher dans notre allée. En grandissant, vers l'âge de cinq ans, ma mère me déposait chaque jour au skatepark après l'école, et parfois à l'hôpital... Elle disait que j'étais fou, mais je voulais simplement être comme les plus grands. C'est là que j'ai rencontré les amis avec qui je fais du skate aujourd'hui. On ne s’est jamais arrêtés, et ça me rend vraiment heureux.
Comment se déroule une journée ordinaire à Biarritz ?
D'habitude, je me lève aux alentours de 10h, j'appelle mes amis, je bois un bon café, et je file à la boutique Wall Street Skateshop pour retrouver mes amis qui y travaillent. Si j’en ressens le besoin, je prépare une nouvelle planche ou je vais chercher des colis. S'il y a des vagues, je vais surfer ; autrement, on joue au golf avant midi. Après, on va manger (souvent des plats pas très sains) avant de faire du skate, soit au skatepark, soit dans la rue, selon notre motivation. On termine par se détendre au coucher du soleil, et s’il nous reste de l'énergie, on se boit quelques bières pour finir la journée en beauté...
Peux-tu nous décrire la scène locale ?
On a la chance de bénéficier d'une scène de skate florissante dans le sud-ouest de la France. Ce qui est encore mieux, c’est que tout le monde fait du skate pour le plaisir, sans jalousie, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres villes. Mes amis, Tim Debauche, Daniel Porto Raya et Noah Mahieu, possèdent un talent incroyable, et skater avec eux m’incite constamment à progresser. En outre, l'un de mes meilleurs amis, Ruben Delisle, est producteur de films de skate, ce qui est un véritable atout pour nos projets. De plus, puisque Clément Legall, le célèbre photographe, réside également ici, tout s’accorde à merveille.
Depuis quelques années, on a la chance d'avoir un skateshop local, le Wall Street Skateshop, qui nous apporte un soutien précieux. Émilie, la responsable, fait des merveilles pour nous !
For a few years now, we’ve been lucky to have a shop in town – Wall Street - that’s been a huge help to us. Emilie, the boss, is doing amazing things for us!
Merci Emilie!
Quels sont tes lieux préférés pour skater en dehors de Biarritz ?
Je dirais que l'endroit où l’on fait le plus souvent du skate en dehors de Biarritz est l'Espagne, notamment à San Sebastian, Bilbao et dans les petites villes aux alentours. On est à seulement 20 minutes en voiture de la frontière, ce qui est vraiment pratique. L'Espagne regorge de spots impressionnants ; c'est vraiment mon endroit préféré pour faire du skate.
Sur quoi travailles-tu en ce moment ?
En ce moment, on travaille sur un projet en solo avec Ruben. Ça fait plus d'un an qu’on travaille dessus, et il y a encore du travail à accomplir, mais c'est super, on aime vraiment travailler ensemble.
Comment décrirais-tu l'atmosphère de l'équipe de skate Vans ?
C'est tout ce que j’aime : aucune pression, simplement une bonne atmosphère et des skateurs talentueux. Ça me rappelle nos sessions de skate quand on avait sept ans, à rire toute la journée sans ressentir la pression de faire quoi que ce soit qu’on ne voulait pas faire. Ce qui a changé, c'est notre niveau de compétence... J'ai toujours porté des Vans depuis que je suis enfant, et je suis vraiment reconnaissant d'être membre de l'équipe d'Europe maintenant. J’ai hâte de partir en tournée et de profiter de chaque instant !
Par quoi et qui es-tu inspiré ?
C'est difficile à expliquer, mais la plupart du temps, quand j'arrive au skatepark, des idées me viennent naturellement. Alors je me lance, et si ça marche, tant mieux, sinon j’attends la prochaine idée. Je sais que certaines personnes ont des plans bien définis, mais je préfère ne pas trop me concentrer là-dessus.
Parfois, Ruben propose des idées, du genre : « Hé, tu devrais essayer ça », et je lui réponds : « Oui, super idée ! » C’est comme ça que j’apprends de nouveaux tricks. Certaines skateboarders me fascinent plus que d'autres, et je m'inspire de leur style en les observant. Je n'ai pas de skateur préféré, à vrai dire, mais en ce moment, des types comme Chris Milic, Joseph Campos, Stu Kirst et Rowan me font apprécier le skate davantage.
Et en dehors du skate, qu'est-ce qui te branche ?
Ces derniers temps, je joue beaucoup au golf, et je suis vraiment à fond dans ce sport. L'été à Biarritz est idéal pour faire la fête, donc il y a ça aussi... J'adore simplement être à l'extérieur avec mes amis et faire toutes sortes d'activités. En ce moment, on fait beaucoup de vélo, et on essaye d'aller randonner et camper à la montagne quand on le peut. Sinon, j'aime faire du surf, pêcher et jouer au golf – toutes les activités de plein air qui me permettent de passer du temps avec les personnes que j'aime.
Qui admires-tu ?
Je n'ai pas de skateur préféré, à vrai dire, mais en ce moment, des types comme Chris Milic, Joseph Campos, Stu Kirst et Rowan me font apprécier le skate davantage. Il y a aussi des légendes comme GT et Ishod Wair - j'ai regardé leurs vidéos un million de fois.
Ta chaussure Vans préférée pour faire du skate ?
Old Skool ! Peu importe le coloris !
Quels sont tes plans et objectifs pour le futur ?
Je n'ai pas vraiment d'objectifs, je préfère vivre au jour le jour et profiter de la vie avec mes amis et ma famille. Je pense que les choses arrivent naturellement si vous le méritez et que vous travaillez dur !
Je voudrais pouvoir skater le plus longtemps possible, voyager autant que je peux, et rester en bonne santé pour continuer à faire les choses que j'aime.
Un dernier mot ?
Dites à vos amis que vous les aimez avant qu’il ne soit trop tard.